Marble Arch + Turquoise

MER/WED/WOE 29/05/19 – 20H00 | 8€

Madame Moustache brussels present :
marble arch (FR – Géographie) + Turquoise (BE)

20H00: doors
21H00: turquoise
22H00: marble arch
23H00: Dj set
*new PA/sound system* by NEXO
promo push by Subbacultcha Belgium
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marble arch
https://marblearch.bandcamp.com/
https://www.facebook.com/marblearchmusic/

Les plus attentifs n’ont pas oublié le nom de Marble Arch parmi les dix artistes hexagonaux de la série photographique Saint Laurent Paris Sessions réalisée en 2015 par Hedi Slimane, le couturier mélomane. À l’époque, entre La Femme et Melody’s Echo Chamber, Yann Le Razavet n’était pas le visage plus connu, mais l’homme caché derrière Marble Arch était déjà un brillant espoir du vivier pop français. Si le premier album, The Bloom Of Division (2014), avait marqué les esprits, il était pour son auteur/compositeur/interprète avant tout un exercice de “bedroom pop”, réalisé depuis sa Bretagne natale. Au point d’ailleurs d’envisager son alias discographique comme un projet personnel, loin de toute appétence scénique.

Baptisé d’après le monument londonien en marbre blanc situé sur Oxford Street, Marble Arch a longuement mûri son second album, connaissant moins les affres artistiques que les contingences économiques – d’où le titre de Children Of The Slump (littéralement Enfants de la crise). Pendant ce temps, Yann Le Razavet a réfléchi à la couleur musicale et aux options sonores de son nouveau disque, ne souhaitant être catalogué ni shoegaze, ni dream pop. À son endroit, on parlera plutôt de pop réverbérée (Reminiscence), de pop saturée (le single imparable I’m On My Way), de pop nostalgique (Moonstruck), de pop synthétique (Instant Love) ou encore de pop contemplative (Gold). “Dans la démarche, je considère Children Of The Slump comme mon véritable premier album, au contraire du précédent disque qui était une collection de démos”, admet l’artiste trentenaire, épaulé par Barthélémy Bouveret (Good Morning TV, Brace! Brace!) pour le mixage des neuf titres.

Si on esquissait quelques cousinages avec le répertoire à la fois entêtant et vaporeux de Marble Arch, des groupes comme The Radio Dept., Slowdive, The Wake (période Sarah Records) et Deerhunter pour leur manière commune de convoquer des guitares ombrageuses avec des mélodies pop viendraient spontanément à l’esprit. Pendant ces deux années d’écriture – ainsi résumées dans Children Of The Slump, le morceau conclusif où l’intéressé passe des rires aux larmes –, le natif de Lannion a coloré son penchant mélancolique, à l’instar des roses posées sur une Mercedes grise de la pochette pastel. Première référence du label Géographie, fondé conjointement par Nicolas Jublot (Point Éphémère, Hello Acapulco) et Rémi Laffitte (Atelier Ciseaux), Children Of The Slump de Marble Arch est d’ores et déjà l’un des albums les plus attendus du premier trimestre 2019. Ici et ailleurs.

Like the white marble monument -located on the West end of Oxford Street- from which the group borrowed its name, Marble Arch was cut for triumph. Having perfectly digested shoegaze and dream pop’s secrets, their music is oriented toward childhood and experimentation. After The Bloom of Division, a first well noticed effort of in 2015, the Parisians will set the table one more time with Children of the Slump, a highly anticipated second album which will be released early 2019 on the label Géographie.

vids:
https://www.arte.tv/fr/videos/087792-003-A/marble-arch-a-la-route-du-rock-hiver/
https://www.youtube.com/watch?v=NpLuLaemKzI
https://www.youtube.com/watch?v=Etnnajlx0TQ

Turquoise
https://turquoisemusique.bandcamp.com
https://youtu.be/_dnEUPIEXm4

Ils sont jeunes, ils sont bruxellois et ont grandi avec la nostalgie d’une époque qu’ils n’ont pas connue : les années 80. La tête coincée dans Youtube, ils ont grandi avec les visions persistantes de The Durutti Column, The Cure ou encore Cocteau Twins; jusqu’à ne garder de ces souvenirs qu’un bleu VHS, un peu passé mais toujours romantique, qui aboutit aujourd’hui au nom du groupe. Turquoise sent bon la Dream pop et la New wave, mais sans anachronisme ou coups d’œil appuyés dans le rétro. Avec son premier EP distribué chez Freaksville, le groupe formé par Sarah et Nicolas (deux ex Empereur) et deux Maxime combine les guitares chorusées de légendes comme Felt ou The Chameleons à des mélodies pop de groupes dont le chanteur ne se serait pas encore pendu dans sa cuisine. C’est qu’à la différence de Joy Division, Turquoise préfère cocher la case cold wave sans tirer la tronche ; ce qui donne à ses chansons la froideur de l’époque, mais avec ce petit parfum synth-pop qui permet de passer du mineur au majeur. Formé après que ses membres se soient retrouvés par hasard, les musiciens improviseront deux semaines plus tard leur premier concert avec « 3 démos pourries jouées deux fois d’affilée ». De là, ils affuteront leurs couteaux et confieront quelques mois plus tard leurs compositions au producteur Yannick Lemoine qui les aidera à trouver leur couleur. Cette couleur, on la connaît, c’est un mélange de New wave, de Krautrock et de chanson française ; un mélange détonnant et assumé pour les enfants de cette génération Youtube, décomplexée sur des influences pouvant aller de OMD à Aline. Après ce premier EP, illustré par Bertrand Sallé, souhaitons à ces « twenty something » d’écrire encore d’autres mots bleus – enfin, disons bleus turquoise.
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TICKET LINK
http://3.125.177.9/tickets/